{"id":1600,"date":"2021-03-11T16:20:24","date_gmt":"2021-03-11T15:20:24","guid":{"rendered":"http:\/\/www.crma-paca.fr\/?p=1600"},"modified":"2021-03-11T16:20:24","modified_gmt":"2021-03-11T15:20:24","slug":"recruteurs-quelles-questions-ne-devez-vous-pas-poser-au-cours-dun-entretien-dembauche","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.crma-paca.fr\/2021\/03\/11\/recruteurs-quelles-questions-ne-devez-vous-pas-poser-au-cours-dun-entretien-dembauche\/","title":{"rendered":"Recruteurs : quelles questions ne devez-vous pas poser au cours d’un entretien d’embauche ?"},"content":{"rendered":"

M\u00eame si pour un recruteur, connaitre toutes les facettes que disposent un candidat est n\u00e9cessaire durant l’entretien d’embauche, il faut savoir qu’il existe des questions qu’il n’a pas le droit de poser. Ces questions peuvent \u00eatre d’ordre religieux ou autre, mais peuvent choquer un candidat avec un profil int\u00e9ressant. Pour ne pas tomber dans l’erreur, voici ces questions \u00e0 vraiment \u00e9viter si vous prenez une personne en entretien d’embauche.
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Les questions sur la famille, la sant\u00e9, la sexualit\u00e9 et la religion<\/h2>\n

\"\"Quand un recruteur effectue un entretien d’embauche, c’est parce qu’il veut avant tout connaitre vos comp\u00e9tences et vos exp\u00e9riences, pour un poste donn\u00e9. De ce fait, s’il demande votre situation familiale, il faut savoir que c’est hors sujet. Cependant, de nos jours, il n’est pas rare de trouver des recruteurs qui vont vous demander si vous avez des enfants, si vous \u00eates mari\u00e9, ou autres choses, qui est interdit, car hors contexte. Dans le m\u00eame cadre, vous n’avez pas non plus \u00e0 r\u00e9pondre si le recruteur demande le m\u00e9tier de votre conjoint ou tout ce qui rapporte \u00e0 votre situation de famille. Selon la CNIL, il est m\u00eame d\u00e9conseill\u00e9 pour les recruteurs de demander \u00e0 un candidat si ce dernier a d\u00e9j\u00e0 souscrit \u00e0 un cr\u00e9dit bancaire ou de connaitre le type de logement dans lequel il habite. Ensuite, il y a aussi la question de la sant\u00e9. Cette derni\u00e8re ne doit pas \u00eatre demand\u00e9e au cours de l’entretien d’embauche. Toutefois, il est du ressort de l’employeur de faire proc\u00e9der \u00e0 un examen m\u00e9dical dont les r\u00e9sultats ne doivent pas faire l’objet d’un questionnement dans les d\u00e9tails de la part du recruteur. Avoir des d\u00e9tails peut en effet, amener le recruteur et l’employeur \u00e0 discriminer le candidat. D’ailleurs, la loi interdit la diffusion et la divulgation des r\u00e9sultats d’un examen m\u00e9dical d’un candidat ou d’un employ\u00e9, \u00e0 son employeur. Il lui faudra juste, un certificat m\u00e9dical. Concernant la sexualit\u00e9, il est interdit de poser des questions comme \u00eates-vous homosexuels ? Ou de demander la tendance sexuelle de la personne. L\u00e0 aussi, le recruteur peut \u00eatre amen\u00e9 \u00e0 \u00e9liminer le candidat \u00e0 cause de sa sexualit\u00e9, donc, cette une question qui ne doit en aucun cas \u00eatre pos\u00e9e. Et enfin, la religion est aussi un autre sujet qui pourrait discriminer le candidat si on la lui demande durant son entretien d’embauche. Le probl\u00e8me, si la question concernant ces derniers points est pos\u00e9e et que le candidat n’est pas retenu, c’est de voir une accusation et des attaques \u00ab fond\u00e9es\u00a0\u00bb. Le candidat aura un droit de recours en justice si le recruteur lui a pos\u00e9 des questions sur sa sexualit\u00e9, sa religion ou sur sa sant\u00e9 et qu’il a per\u00e7u que c’est la raison de son \u00e9limination.<\/p>\n

Les questions sur le syndicalisme, la tendance politique, la justice et les origines<\/h2>\n

\"\"Ces 4 points peuvent aussi pousser le recruteur \u00e0 vous \u00e9liminer de mani\u00e8re discriminatoire, s’il les pose. Pour le syndicalisme, certes, les recruteurs ont une envie de la poser. Cependant, ils doivent faire attention et se retenir. En effet, toutes personnes, employ\u00e9s ou en phase de recrutement, sont libres d’int\u00e9grer ou non, un syndicat. De plus, il est interdit \u00e0 une entreprise de bloquer et d’\u00eatre un obstacle aux activit\u00e9s syndicales. Si l’employeur d\u00e9roge \u00e0 la loi sur les droits des syndicaux, il peut encourir \u00e0 une peine d’emprisonnement et doit aussi s’acquitter d’une amende pouvant aller jusqu’\u00e0 3 750 euros. Concernant les questions sur la tendance politique, ou m\u00eame, toutes sortes de question en rapport avec la politique, le recruteur doit s’interdire de les poser, surtout s’il est dans le secteur priv\u00e9. N\u00e9anmoins, si c’est un recrutement dans une organisation politique, les questions y aff\u00e9rentes ne sont pas des soucis. Il est aussi prohib\u00e9 pour l’employeur de questionner le candidat sur des sujets d’ordre judiciaire, sauf dans certains postes o\u00f9 il est essentiel que le candidat soit clean vis-\u00e0-vis de la loi, comme pour les agents de s\u00e9curit\u00e9, ou les vigiles. Et enfin, concernant l’origine, que ce soit le pays ou la r\u00e9gion du candidat, il est interdit de la demander durant l’entretien d’embauche. Cela peut causer de la discrimination. Dans un cas social, cass.Soc 10\/11\/2009 n\u00b008-42286, un employeur a \u00e9t\u00e9 emprisonn\u00e9 parce qu’il a pris un postulant sous condition que ce dernier change son nom arabe, en fran\u00e7ais, au sein de l’entreprise. L’employ\u00e9 a port\u00e9 plainte.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

M\u00eame si pour un recruteur, connaitre toutes les facettes que disposent un candidat est n\u00e9cessaire durant l’entretien d’embauche, il faut savo<\/span><\/div>\n