La revente à perte comme l’indique si bien son nom, est de vendre un bien en l’état à un prix inférieur à son prix d’acquisition. Il est à préciser que la revente à perte est strictement interdite.
En quoi consiste la revente à perte ?
Comme on l’a précisé dans la définition, c’est le fait de revendre un produit à l’état initial (sans transformation). La revente du produit ne contient aucun bénéfice, au contraire il est revendu à un prix bien plus bas, d’où le terme « à perte ».
Le but de cette pratique, qui est « illégalle », est de s’émanciper de la concurrence. Comment ? En pratiquant une vente à perte, les clients vont se ruer vers ce commerçant ayant des prix bien plus bas que les autres. Du coup, les concurrents seront éliminés et celui qui a vendu à perte prendra le contrôle du marché. Une fois seul dans le marché, il pourra rehausser les prix tout en gardant ses clients.
Pourquoi la revente à perte est-elle interdite ?
La pratique de la revente à perte est interdite parce qu’elle est considérée comme un acte déloyal mais aussi un abus. Un abus envers qui ? Envers les petits commerces qui subissent la domination des grandes distributions.
Quelles sont les conséquences de la pratique de cette activité illégale ?
Comme cité précédemment, la revente à perte est strictement interdite. Cela implique que les répercussions suite à un non-respect de cette interdiction seront très sévères. Une amende de 75 000 euros sera attribuée à une personne physique et 375 000 euros pour une personne morale sans oublier l’affichage et la diffusion de la condamnation.
Les poursuites seront lancées suite à une plainte d’un concurrent ou d’une association de consommateurs. Les poursuites sont engagées par la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes ou DGCCRF.




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